1 – Un plaisir coupable en puissance
Elite, La Casa de Papel… S’il y a bien quelque chose qu’on peut accorder à nos voisins ibériques, c’est leur aptitude à produire des séries plutôt moyennes… mais terriblement addictives. C’est le cas avec Toy Boy, diffusée à l’automne dernier sur Antena 3 dans son pays d’origine et enfin disponible chez nous sur Netflix.
Le pitch ? Après une longue période derrière les barreaux, Hugo Beltrán est placé en liberté conditionnelle. Sept ans plus tôt, il avait été accusé d’avoir tué le mari de sa maitresse, un businessman influent. Déterminé à s’innocenter coûte que coûte, il pourra compter sur une jeune avocate avide de faire ses preuves… et, par-dessus tout, sur ses amis strip-teaseurs. Bref, une intrigue qui se résume en trois mots : sexo, fiesta, dinero !
2 – Une sensation de dépaysement qui tombe à pic
Quarantaine forcée oblige, on est tous planqués à domicile en attendant que la crise sanitaire actuelle s’essouffle. Et non, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin ou encore accès à une vue paradisiaque pour faire du bien au moral. C’est là qu’intervient Toy Boy : avec ses étendues de sable chaud ornées de palmiers et autres prises de vue idylliques sur la Méditerranée. Quitte à être confinés, autant que ce soit devant un tel paysage.
3 – Une romance gay touchante
En plus d’avoir un héros supposément bisexuel (on l’aperçoit galocher un garçon lors d’une scène orgiaque dans le pilote), Toy Boy incorpore une histoire d’amour attendrissante entre deux hommes. Parmi les collègues strip-teaseurs de Hugo, on fait la rencontre de Jairo, un grand gaillard tatoué qui s’improvise escort pour arrondir les fins de mois.
Très vite, ce dernier se rapproche d’Andrea, un minet à la tignasse bleue façon La Vie d’Adèle. Les deux s’épaulent tout au long de la saison, chacun ayant des traumatismes à gérer. On précisera que Jairo est muet, offrant une représentation qu’on croise rarement sur la petite lucarne.
4 – Un petit côté Magic Mike appréciable
Un épisode sur deux, la joyeuse bande au cœur de Toy Boy nous gâte avec des scènes de strip-tease survoltées. Hugo, Jairo et les autres envoient valser leurs costumes de pompier ou encore leurs costards-cravates cintrés pour exhiber leurs corps devant les yeux ébahis de femmes en délire… et, aussi, des nôtres. Ces passages chorégraphiées font irrémédiablement écho à Magic Mike et il faut avouer que Channing Tatum et ses camarades ont de la concurrence.
5 – Hugo et ses potes
S’il y avait qu’une seule bonne raison à garder, aussi superficielle soit elle, ce serait bien celle-ci. En ces temps de confinement où il est impossible d’organiser des dates (et encore moins des plans cul, rappelons-le), toute occasion est bonne pour se rincer l’œil.
En ça, les strip-teasers musculeux de la série, pour peu qu’on apprécie ce genre de physique, font plus que l’affaire. Et si Toy Boy ne suffit pas à calmer la soif, il est toujours possible de se rabattre sur l’Instagram d’un certain Jesús Mosquera (qui incarne le fameux Hugo).
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Alors non, vous l’aurez compris, Toy Boy ne risque pas d’être érigée « série de l’année ». Mais, malgré ses grosses ficelles narratives, cette fiction hispanophone très caliente a tout d’un divertissement louable et captivant. Par les temps qui courent, on ne demande pas mieux.